La sculpture s’intègre à l’espace public en répondant aux géométries circulaires des aménagements existants et en épousant les flux de circulation sur la place. Elle forme une grande arche qui converge vers le centre culturel.
La sculpture délimite trois espaces distincts. Le premier, vers l’arbre et l’aménagement circulaire, propose un espace statique entre elle et le banc. Cet espace est protégé par la sculpture qui donne un sentiment de sécurité et d’intimité. Le second espace se trouve entre les deux parties de la sculpture, cet espace est dynamique et sensationnel. Le troisième espace, face à l’aménagement en quart de cercle, génère une zone comparable à une scène par son exposition et sa disposition centrale. La sculpture rassemble les gens et anime le quartier en prolongeant les activités culturelles sur la place.
La mise en perspective de la sculpture crée un dialogue avec la façade du bâtiment. L’élévation de la sculpture reprend les proportions du demi-cercle de l’entrée du centre culturel. La sculpture apporte du mouvement dans la façade épurée du bâtiment. L’automobilise empruntant le rond-point, aperçoit la sculpture comme un geste furtif qui illumine la place.
La sculpture est d’abord réalisée en terre, ensuite elle est numérisée grâce à un scanner 3D. La numérisation de la sculpture en terre est retravaillée sur le logiciel Rhinocéros puis elle est contextualisée dans le logiciel Sketchup. Des images de synthèses sont alors produites sur le logiciel Twinmotion. Une fois la forme figée et la matérialité choisie, une maquette à l’échelle est construite et des prototypes du système constructif sont étudiés. Ce processus permet de contrôler la conception de la forme en réalité tout en profitant des outils numériques pour l’améliorer et étudier sa construction. Des plans sont ensuite extraits du modèle numérique pour fabriquer la sculpture.